LE CANDIDAT

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Qui suis-je ?

Je m’appelle Gilbert Naamdouda OUEDRAOGO affectueusement appelé (GNO). Né le 25 décembre 1968 à Ouaga­dougou, je suis marié et père de trois enfants.

Je totalise 27 années de Barre en tant qu’avocat, ce qui me vaut l’appellation courante de Me GNO. Je suis le Président de l’Alliance pour la Démocratie et la Fédération – Rassemblement Démocratique Africain (ADF-RDA) et j’assure également la Présidence du Conseil d’Administration du Cadre de Dialogue Inter-Partis (CDIP-BF) regroupant tous les partis politiques représentés à l’Assemblée nationale du Burkina Faso.

Ancien Député – Maire de Ouahigouya, je fus à maintes reprises Vice-Président de l’Assemblée Nationale, plusieurs fois membre de parlements africains dont le parlement panafricain, et celui de la Cedeao, plusieurs fois Ministre dans différents gouvernements du Burkina Faso.

Sur le plan international, je suis le Président du Réseau Libéral Af­ricain et Vice-Président de l’Internationale Libérale. Les grands et loyaux services rendus à la nation et dans le monde m’ont valu de nombreuses distinctions aussi bien nationales qu’internationales.

J’ai été élevé à la dignité de Grand Officier de l’Ordre de l’Etalon du Burkina Faso, de Grand-Croix du Croisant vert des Îles Comores, fait Chevalier de l’Ordre National du Tchad, Officier de l’Ordre du Lion du Sénégal, Officier de l’Ordre National Malgache, Officier de l’Ordre National de la Répub­lique de Côte d’Ivoire, Commandeur de l’Ordre Nation­al du Burkina Faso, Officier de l’Ordre National du Burki­na Faso, Citoyen d’Honneur de la ville de Dallas, Citoyen d’Honneur de la ville de Lincoln (Etats-Unis), Citoyen d’Honneur de l’Etat du Nebraska (Etats-Unis).

Candidat à l’élection présidentielle de 2020, les valeurs qui me sont chères et ma vision sont les suivantes :

  • Les valeurs qui me sont chères

Attaché aux grandes qualités humaines, je fais miennes les valeurs cardinales de notre société notamment l’honnêteté, l’hu­milité, le courage, le respect de la règle de droit, la tempérance, la nécessité de manier efficacement le bâton et la carotte, l’amour pour la patrie, la capacité à rassembler, le sens de l’État et du bien public.

  • Ma vision

Ma vision est de bâtir, avec les filles et les fils du Burkina Faso, un pays qui reflète leurs aspirations profondes et communes, à savoir une Nation réconciliée, forte, en paix et prospère, où chaque habitant pourra mieux vivre, se nourrir convenablement, se vêtir, s’éduquer, travailler dignement et se soigner.

  • Pourquoi suis-je candidat ?

Le Burkina Faso, mon pays, m’a tout donné! Face à tous les défis inédits auxquels notre pays est aujourd’hui confronté, je suis plus qu’interpelé. Le sens et le but de mon engagement sont de réussir à faire du Burkina Faso un pays de paix, de stabilité et d’avenir aux côtés de femmes et d’hommes d’honneur, prêts à s’engager pour le développement du pays. Il s’agit de façon prioritaire de gagner ensemble le combat de la sécu­rité, de l’accès à l’eau potable et à l’assainissement, de la santé, de l’éducation, de la cohésion sociale pour un développement harmonieux et durable.

C’est pourquoi, ma vision pour mon pays sera de bâtir, au cours du quinquennat, les bases d’un modèle original de progrès social, environnemental et économique à l’horizon 2050. Ce modèle sera soutenu par des ressources humaines hautement qualifiées et en parfaite santé, créatrices de connaissances et de technologies avancées.

Ma candidature est celle du rassemblement, de la rupture d’avec le passé et d’un espoir nouveau pour le peuple burkinabé :

    • Rassemblement par l’union et la mobilisation, de tous les burkinabè sans exclusive afin de faire face aux défis de l’heure et d’en­visager un Burkina Faso de progrès et de développement ;
    • Rassemblement en mettant la femme ou l’homme qu’il faut à la place qu’il faut, indépendamment de sa couleur politique, de son appartenance ethnique ou religieuse ;
    • Rupture dans la valorisation des ressources humaines de notre pays par des politiques volontaristes en faveur de l’inclusion sociale, économique et politique des jeunes et des femmes ;
    • Rupture dans la gouvernance par la mise en place d’institutions républicaines fortes et équilibrées à même d’assurer la continuité de l’Etat ;
    • Rupture dans la gestion des ressources financières par une meilleure allocation budgétaire, la rationalisation du train de vie de l’Etat, la lutte contre la corruption, la fuite des capitaux et la gabegie ;
      • Rupture dans la gestion des ressources humaines et le rapport au travail en instituant une culture du résultat, du mérite, de l’intégrité et de la compétence ;
      • Rupture dans la mise en œuvre de la décentralisation par la capacitation technique et financière des municipalités, c’est-à-dire un transfert effectif de compétences et de ressources pour un développement équilibré du territoire national ;
      • Rupture à travers la protection de toutes les communautés par la lutte contre l’ethnicisme, l’intégrisme et la xénophobie ;
      • Espoir nouveau à travers la mise en œuvre d’une politique volontariste puisée de mon expérience en tant qu’acteur ayant participé à la gestion du pouvoir d’Etat ;
      • Espoir nouveau pour le peuple à travers une sécurité retrouvée, la paix, la cohésion sociale, et le bien vivre-ensemble dans l’amélioration constante des conditions de vie des populations.

Oui ! Je suis prêt à relever ce défi.

    • Assurer la sécurité à tous,
    • Offrir un meilleur système de santé,
    • Promouvoir une meilleure éducation accessible à tous, vaincre la pauvreté et le sous-développement.

Le parcours qui est le mien m’a permis de mieux analyser la situa­tion sociale, politique et économique de notre pays afin de proposer au Burkinabè des solutions pragmatiques et novatrices. Ces proposi­tions de solutions constituent mon contrat avec le peuple souverain du Burkina Faso.

  • Les grands chantiers de mon quinquennat

La sécurité, la santé, l’éducation et l’emploi sont les principaux leviers que j’actionnerai une fois au pouvoir. Pour ce faire, la réforme des institutions et la modernisation de notre administration publique sont incontournables pour l’atteinte des objectifs de développement durable et de bien-être des populations que je me fixe.

Ainsi, il est primordial de :

    • Restaurer l’autorité de l’Etat,
    • Renforcer la gouvernance, la démocratie et l’Etat de droit,
    • Réformer notre administration publique pour un service de qualité orienté vers les résultats,
    • Réformer les institutions de la République pour éviter les doublons budgétivores,
    • Rassembler les Burkinabè à travers la réconciliation nationale,
    • Libérer et exploiter le potentiel insuffisamment exploité des femmes et des jeunes, fers de lance de notre société ;
    • Assurer une meilleure implication de notre diaspora dans le développement du pays.

 

  • L’organisation de mon gouvernement

Je nommerai dans les 72 heures qui suivront ma prestation de serment, un Premier ministre, Chef du gouvernement, qui disposera de 96 heures pour former le gouvernement. Ce gouvernement qui sera inclusif, comprendra 25 ministres et 5 secrétariats d’Etat.

Il sera composé de femmes et d’hommes ayant un sens élevé de l’in­térêt général. Ces femmes et ces hommes seront désignés selon les critères de compétence, de mérite et de probité.

Toutes les compétences de l’ensemble des partis politiques, de la société civile et les personnes ressources seront les bienvenues. Seules primeront l’intégrité et la loyauté de ces dernières.

Je veillerai également à l’équilibre géographique pour faciliter le rassemblement de la Nation. Mon gouvernement aura pour mission de recoller les morceaux et d’amorcer toutes les réformes nécessaires à une véritable réconciliation nationale, impartiale et sincère qui redonnera à tous les Burkinabè le sentiment d’appartenance à une même Nation de justice, d’équi­té et d’égalité.

Le quota genre d’au moins 30% sera respecté dans les mêmes critères de compétences, de mérite et de probité. Je veillerai également à ce qu’au moins trois jeunes (moins de 35 ans) soient membres du gou­vernement. Un recentrage (fusion, suppression ou scission) de certains départements ministériels sera nécessaire pour d’une part tenir compte de la cohérence d’ensemble et d’autre part permettre la rationalisation du train de vie de l’Etat. Il en sera de même pour les institutions de la République.